Arrondissement Pointe-à-Pitre (chef-lieu)Canton Chef-lieu de 3 cantons Pointe-à-Pitre-1, Pointe-à-Pitre-2, Pointe-à-Pitre-3 Code commune 97120 Code postal 97110 Maire : Mandat en cours Jacques BANGOU 2008-2014 Population 17 541 hab. (2006) Densité 6 594 hab./km² - Superficie 2,66 km² |
En rouge le territoire communal de Pointe-à-Pitre.
Géographie :
Pointe-à-Pitre est située à l'ouest de la Grande-Terre, placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre. Elle détient son propre port de croisière. Tous les 4 ans, la ville reçoit l'arrivée de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire qui part de Saint-Malo...
Les communes limitrophes avec Pointe-à-Pitre sont Les Abymes, Baie Mahault et Le Gosier.
Histoire :
Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe, le site de Pointe-à-Pitre retient l'attention des agents royaux. Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d'emblée un concurrent direct de la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l'insalubrité du lieu les autorités hésitent longtemps à établir un centre de peuplement.
Le 8 février 1843, la ville de Pointe-à-Pitre fut en grande partie détruite par un très violent tremblement de terre (d'une magnitude d'environ 7,5), le plus important qui ait jusque là frappé les Amériques. D'autres villes furent endommagées, spécialement Le Moule, mais à Pointe-à-Pitre, un incendie acheva de détruire les bâtiments encore debout, entrainant de nouvelles victimes, brûlées vives sous les yeux des survivants. Le traumatisme fut énorme. Sous le coup de l'émotion, le bilan fut estimé à plusieurs milliers de morts et blessés, on l'estime aujourd'hui à un millier de morts et autant de blessés. Cet évènement eut un énorme retentissement et provoqua un vaste élan de solidarité, d'abord en Martinique et dans les autres îles et pays riverains du golfe du Mexique, puis en France métropolitaine et ailleurs encore dans le monde. En raison des délais de communication, l'aide de la métropole arriva près de trois mois après la catastrophe. L'évènement est d'une grande importance historique en ce qu'il a facilité le remplacement des anciens moulins de type "Père Labat" par des usines centrales (avec toutes les conséquences sociales que ce changement a entraîné), il a aussi facilité l'évolution vers l'abolition de l'esclavage, eu égard à la conduite admirable des esclaves après la catastrophe et les liens qui s'étaient instaurés entre eux et leurs maîtres (lois Mackau en 1845, abolition en Guadeloupe sans les drames qu'a connus la Martinique). Politiquement, la solidarité nationale a été en partie instrumentalisée à son profit par le pouvoir. Le gouverneur, le contre-amiral Augustin Gourbeyre, a alors acquis le statut d'homme providentiel.
Les 25, 26 et 27 mai 1967 sont des jours sanglants pour l'histoire de la ville et de la Guadeloupe en général. Des CRS répriment lourdement un mouvement de grève ouvrier visant une augmentation salariale de 2,5% et mené par le GONG, un mouvement indépendantiste guadeloupéen dont son leader, Jacques Nestor sera l'un des premiers à tomber sous les balles. 87 morts et une centaine de blessés[réf. nécessaire] est le bilan de cette repression.
Urbanisme :
Plusieurs fois ravagée par des cyclones et des incendies, le centre historique présente une architecture hétéroclite. Les façades de style colonial côtoient des immeubles modernes. Au coeur de la vieille ville, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, date des années 1850. Sa structure métallique fut réalisée par la maison Joly d'Argenteuil, qui conçut celle des Halles de Paris. Grâce à sa charpente, l'édifice résista au séisme de 1897.
Économie :
Pointe-à-Pitre est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre. Elle gère l'aéroport de Pôle Caraïbes, situé aux Abymes.
Monuments et lieux touristiques :
* la Rue Frébault
* le Musée Saint-John Perse : Le musée Saint Jonh Perse, est toujours fréquenté par de grandes personnalités culturelles et de nombreux touristes attirés par l'aura toujours présente du poète.
Alexis léger, 1887 - 1975, de son nom d'auteur Saint Jonh Perse était un homme ambivalent. Haut fonctionnaire de l'Etat, en particulier au Ministère des affaires étrangères de 1933 à 1940, il s'adonnait à l'écriture. son oeuvre poétique a été reconnue par l'attibution du prix Nobel de littérature en 1960!
Le musée municipal Saint Jonh Perse de la rue Nozière est situé dans la maison Souques - Pagès, qui a été classé monument historique en 1979! Le musée saint jonh perse a été inauguré le 31 mai 1987, le jour de la naissance du poète.
* le Musée Victor Schoelcher :
* la Statue de la mulatresse Solitude : héroïne de la résistance et figure emblématique du marronnage en Guadeloupe.
La mulâtresse Solitude symbolise la combativité face à l'asservissement aux côtés des chefs rebelles, Palerme et Jacquet.
En mai 1802 elle fit preuve de pugnacité lors des combats au poste de Dolé contre les troupes aguerries du général Richepance, envoyées en Guadeloupe par Bonaparte pour rétablir l'ordre français et l'esclavage.
En dépit de sa grossesse elle poursuivit la lutte de Résistance, après les évènements tragiques de Baimbridge (où Ignace périt le 25 mai 1802 avec 650 compagnons d'armes), et de Matouba (où Delgres et 350 Guadeloupéens préférerent se faire sauter le 28 mai 1802, plutôt que de se rendre aux soldats francais).....
* la Statue du colonel Louis Delgrès :
* la Statue du colonel Ignace :
* la Statue de Marcel Lollia dit "Vélo":
- le marché de La Darse :
- Le marché de la Darse (Fruits, Légumes et Epices)
- Le marché aux poissons :
- le marché de Bergevin :
- La place de la Victoire :
- Les bustes de Frébault et de Félix Eboué : Félix Eboué, colonialiste et petit-fils d'esclaves ainsi que de Gaulle le décrit dans ses Mémoires, fut l'une des grandes figures de l'administration coloniale française, du début du XXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière est jalonnée de postes et de titres prestigieux, dont ceux de gouverneur général de l'Afrique équatoriale française (AEF) et de Compagnon de la Libération...
- La Zone piétonne
- La place Gourbeyre (anciennement place de l'église)
- L'Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul :
- Le marché aux fleurs place de l'église Saint Pierre et Saint Paul : Situé en face de la Basilique toutes les fleurs des Antilles sont là, belles comme le jour.
- La zone piétonne :
- Le marché des maraichers à Bergevin :
- La nouvelle gare routière de bergevin :
- Le port autonome :
- Le pavillon de la ville (Ancien presbytère) :
- Le carrefour de la marina (Carrefour Blanchard):
- la Place de la Victoire : face à la mer, au bord du bassin de la Darse, cette place figurait sur les plans de Pointe-à-Pitre dès 1775, soit quelques années seulement après la création de la ville. de 1775.
- Le quartier de la Darse : lieu animé de la ville, la Darse regroupe sur quelques centaines de mètres carrés une halle aux poissons avec un marché, une gare routière et aussi une gare maritime. Elle ouvre Pointe-à-Pitre sur la mer.
- Basilique Saint Pierre et Saint Paul : La façade massive, de style néo-classique, dessinée par l'architecte Petit, contraste avec l'intérieur d'une grande originalité. L'église fut construite en utilisant des techniques et des matériaux nouveaux. On choisit en effet de doter l'édifice d'une imposante ossature de métal (structure réalisée dans les ateliers Eiffel). La partie maçonnée habille cette armature métallique posée en 1872. Cette architecture étonnante lui valu de pouvoir résister aux nombreux cyclones et tremblements de terre qui ravagèrent la ville.
- le Centre Saint-John-Perse : Adossé au Port, ce projet audacieux marie avec bonheur l'essence de l'architecture traditionnelle avec les formes et les matériaux les plus modernes. Véritable centre nerveux de l'ambitieux programme de réaménagement de la façade maritime pointoise, cet immeuble futuriste rassemble commerces et activités qui en font un complexe marchand et culturel de toute première facture.
Liens Externes : vous pouvez vous rendre sur le site de la ville de Pointe-à-Pitre à : http://www.ville-pointeapitre.fr