Édifié sur l'îlet à Cabrit et puissamment armé à l'époque, il constituait alors "la clé des Saintes". Un mini pénitencier a été édifié sur l'îlet, en 1851. Il servait de site de remise en forme des bagnards venus d'Europe avant leur transfert vers la Guyane. Il est, ensuite, un lazaret de quarantaine pour les marins atteints de maladies contagieuses.
Dès 1771 les premières fortifications, sous le nom de Fort « La Reine » s’élevèrent au-dessus des falaises. Forçats et punis militaires exploitèrent une carrière de l’îlet pour utiliser le matériau produit sur place. Une activité pénitentiaire qui se développa sur l’île, jusqu’en 1902. Les Anglais avaient participé à la construction lors de leur occupation en 1809, en construisant notamment la citerne, encore aujourd’hui très bien conservée, alors même qu’ils détruisirent le Fort Napoléon juste en face. Le Fort s’appelait désormais « Joséphine ». Rénové par les Français en 1843, il fut utilisé comme prison de femmes avant d’être balayé par le cyclone de 1865, qui fit d’énormes dégâts partout, détruisant partiellement le fort Napoléon en reconstruction. A cette époque, vers le milieu du XIXè siècle, un lazaret fut construit en contrebas, pour la mise en quarantaine de la main-d’œuvre asiatique destinée à remplacer les esclaves libérés en 1848. C’était aussi une étape avant le bagne de Cayenne pour les forçats au départ de la Guadeloupe, entre 1851 et 1902. Avec la batterie de Tête Rouge et le fort Napoléon, le Fort Joséphine permettait de tenir les passes d’accès aux îles, protégeant ainsi contre les intrusions ennemies.
Vous y accéderez depuis Terre de Haut, à l’Anse Sous le Vent, point de départ de la balade et plage où il fait bon paresser et se détendre après la visite.