Anse-Bertrand

 

 

                            Canton Anse-Bertrand (chef-lieu)
                                 Code postal 97121
                                      Maire: Mandat en cours Alfred Dona-Erie 2008-2014
                        Intercommunalité Communauté de communes du Nord Grande-Terre 
   Démographie : Population 4 751 hab. (2006)
Densité 79 hab./km²  / Superficie 60,47 km²                                    

 
En rouge le territoire communal de la commune d'Anse-Bertrand.

 

La commune d'Anse-Bertrand est située à l'extrême nord de la Grande-Terre. Les communes Limitrophes sont Port Louis et Petit Canal. Le dernier bourg, au Nord de la Guadeloupe, occupe un vaste territoire de plus de 5 000 hectares (moins de 1 habitant à l'hectare). Malgré la sécheresse de ses sols et de son climat, la commune est principalement orientée vers la culture de la canne à sucre.

Histoire

L'histoire de la commune de Anse-Bertrand est donc caractérisée par une colonisation tardive et par la lenteur de son détachement du quartier de Port-Louis détachement qui ne sera réalisé qu'en 1737.
Si la culture de la canne a toujours été présente, celle du coton a été bien plus importante tout au long du XVIIIe siècle. Le siècle suivant est en revanche celui du sucre, si bien qu'en 1835, 73 % des surfaces cultivées sont consacrées à cette culture. La faible productivité des terres conduit une partie des habitations de la commune à faire broyer ses cannes aux usines Bellevue et Beauport vers 1865, situées sur le territoire de la commune voisine de Port-Louis. À la fin du XIXe siècle, l'usine de Beauport rachète la majorité des terres sucrières de la commune et domine l'économie locale jusqu'à sa cessation d'activité en 1990.

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture et plus particulièrement sur la culture de la canne à sucre. Elle présente encore de nombreux aspects de ce riche passé dont on peut voir les traces à travers les divers moulins à vent épars sur le territoire de la commune, tel celui de l'Habitation La Mahaudière.

Monuments et lieux touristiques à visiter
La commune présente d'extraordinaires paysages naturels comme :

- le moulin à vent :
- la Pointe de la Grande Vigie : Située à l'extrême nord de l'île, le paysage est constitué de falaises hautes de 80 mètres qui plongent dans l'océan Atlantique en perpétuel mouvement. Ici, la nature impressionne par sa beauté et sa violence. Par beau temps, il est possible de voir au loin les îles de la Désirade (50 km), d'Antigua (70 km) et de Monserrat (80 km).
- la Porte d'Enfer : Petit bras de mer encerclé par des falaises ; on peut observer une eau calme et limpide aux reflets turquoise qui vient doucement mourir sur une plage de sable blanc. Au loin l'océan continue à gronder. Près de ce lieu, se trouve une grotte dans la falaise surnommée le trou de Madame Coco.
- Le Lagon de la Porte d'Enfer (voir photo)
- Pointe de la Grande Vigie point de vue (voir photo)
- Le Trou de Mam Coco (voir photo) :
La légende raconte qu'une certaine madame Coco, poursuivie par des histoires de cœur et victime de la rivalité d'une autre belle, y aurait disparu, son ombrelle à la main.
- l'habitation la Mahaudière
Histoire : Cette habitation remonterait à 1732. en 1828, 147 esclaves y sont employés à valoriser les 465 ha de la propriété. Le propriétaire fut alors Jean-Baptiste Douillard Mahaudière, dont le nom est resté attaché à une affaire judiciaire célèbre. En octobre 1870 il fut poursuivit par la justice pour séquestration abusive de son esclave Lucile, Couturière. Celle-ci était en outre accusée par son maître d'avoir empoisonnée sa femme. Lucile fut jetée dans un cachot mesurant 5M2 et seulement 1,20 m de haut, de sorte qu'elle ne pouvait s'y tenir debout. Elle y restera près de 2 ans dans un isolement quasi absolu. Dénoncé à la justice par lettre anonyme. Douillard Mahaudière dut répondre de ce crime devant les assises de Pointe-à-Pitre. Le procureur du roi lui-même colon ét propriétaire en Guadeloupe se trouva tiraillé entre son rôle de magistrat et les intérêts de la Communauté à laquelle il appartenait. Sous la pression des colons, Douillard Mahaudière fut déclaré non coupable et fut acquitté. L'esclave Lucile fut vendue.
A la fin du XIXe siècle, les transformations des installations dont de l'habitation une distillerie importante fonctionnant à la vapeur. L'activité de ce site perdura jusqu'u début des années 1950.

- Le Trou du Souffleur (voir photo)
- Les falaises de Bois Chandelle -point de vue
- les plages de sable blanc et ocre : l'Anse Laborde, la Plage de la Chapelle, l'Anse Pistolet.



Liens externes :
Vous pouvez vous rendre sur le site de la ville d'Anse-Bertrand : http://www.anse-bertrand.org

Vous devez être connecté pour poster un commentaire