Arrondissement Basse-Terre Canton Trois-Rivières Code commune 97132 Code postal 97114 Maire : Mandat en cours Hélène Vainqueur-Christophe 2008-2014 Démographie : Population : 8 864 hab. (2006) Densité : 284 hab./km² - Superficie : 31,22 km² |
En rouge le territoire communal de Trois-Rivières.
Situation :
Trois-Rivières est située au sud de la côte Caraïbe de Basse-Terre, entourée à l'est de Capesterre-Belle-Eau, de Vieux-Fort au sud-ouest et de Gourbeyre au nord-ouest et à 65 km de l'aéroport international. Verdoyante et pittoresque, la commune vous séduira par la diversité de ses sites et la douceur de ses paysages. La commune s'étend du littoral atlantique depuis l'embouchure orientale du Canal des Saintes jusqu'au sommet du Volcan de la Citerne (1 155 m). Adossée aux premiers contreforts de la Soufrière, elle s'offre à la mer où flottent les îles des Saintes, Marie-Galante et de la Désirade. Chargée d'histoire,
elle bénéficie non seulement d'une situation géographique privilégiée mais aussi d'une vocation touristique évidente.
La commune est traversée par trois cours d'eau que sont :
* la rivière du Trou au Chien (7,4 km), frontière entre Trois-Rivières et Capesterre-Belle-Eau ;
* la rivière du Petit-Carbet ;
* la rivière de Grand-Anse (7,2 km), la plus longue (9 km), limite entre Trois-Rivières et Gourbeyre.
Elles prennent leur source dans l'imposant massif de la Soufrière qui domine toute l'île.
Histoire :
Trois-Rivières est communément appelée le « berceau de la civilisation précolombienne », de par son histoire. Trois-Rivières est le site amérindien le plus riche en pétroglyphes des Petites Antilles. En effet, on estime l'arrivée des premiers occupants, les Arawaks (civilisation précolombienne) entre l'an 300 et l'an 400 après Jésus-Christ. Ils ont laissé, comme témoignage de leur culture, de très nombreux pétroglyphes, notamment sur le site du Bord de mer, parc archéologique des Roches Gravées mais aussi plus à l'intérieur des terres autour de la rivière du Carbet.
Après l'installation des premiers colons en 1640, la paroisse de Trois-Rivières, riche et prospère devint l'un des quartiers préférés de l'aristocratie créole, de par son implantation idéale (sol fertile, eaux abondantes, relief facilitant la défense contre l'ennemi), d'où la culture de manioc, d'igname, de coton, de café, de tabac, de l'indigo et de cacaoyer. La canne à sucre, très vite, devint la culture principale comme partout ailleurs en Guadeloupe. Pour broyer ces cannes, la commune est pourvue de dix moulins à eau et de deux moulins à traction animale. Jusqu'en 1865, cette culture fait la fortune de quelques familles, mais, peu à peu laisse la place à la culture de la banane qui domine à partir de l'après-guerre....
Lieux et monuments :
* Le parc archéologique des Roches Gravées : Situé au bord de mer date de 1970. Après des efforts de rénovation, le parc a rouvert ses portes en septembre 2008. D'une superficie d'un hectare, le parc s'étend sur la commune de Trois-Rivières, face à l'archipel des Saintes et plus loin la Dominique. On y découvre, au milieu d'un chaos de roches volcaniques (parfois très volumineuses provenant de l'explosion de la Madeleine à 4 km au nord) et d'une végétation luxuriante, les plus étranges témoignages laissés sur les pierres par les Indiens Arawaks, il y a 1 600 ou 1 700 ans, occupants de l'île avant les Caraïbes. Les témoignages laissés sur les pierres s'appellent des dessins anthropomorphiques :
* Le parc c'est aussi un superbe jardin qui, au fil de la promenade, présente les différentes espèces de plantes courantes en Caraïbe.
L'Embarcadère du bord de mer : à quelque 200 m du parc archéologique des Roches Gravées, l'Embarcadère du Bord de Mer connut au 18ème siècle une période faste ...
La Villa Pastorale : Construite à la fin du 17eme par le commandant de quartier (titre qui préfigurait à celui de Maire), Gabriel Marre qui a joué un rôle politique et économique important à Trois-Rivières.
Le Marché: Construit en 1956 par Yvon CHERUBIN, il est inspiré d'un marché du midi de la France. Autrefois son marché était très fréquenté, les Saintois y vendaient leurs poissons et y achetaient des denrées maraîchères dont ils manquaient sur leur île.
* La plage de Grande-Anse: située à l'endroit où la rivière se jette à la mer. Avec ses vagues déferlantes, et son beau sable fin de couleur noire luisant, la plage est dans une anse qui est la plus vaste de la Guadeloupe. C'est une station balnéaire très fréquentée et un paradis pour les surfeurs et les adeptes de bodyboard. la plage proprement dite s'étend sur 840 mètres
* Le Littoral de la Grande Pointe : Situé à l'est de la commune, (pour y parvenir prendre la section de Chemin Neuf), balade d'une heure et demie environ, d'accès assez facile offre aux visiteurs un panorama extraordinaire avec une vue imprenable sur les Saintes et la Dominique.
Aménagé depuis 1996, on peut consulter le premier panneau d'information qui nous trace l'itinéraire jusqu'à l'Anse Duquery, sous un splendide figuier maudit qui étonne par son implantation aérienne, et profiter aussi de l'aire de repos qui s'y trouve. Au bout d'une dizaine de minutes de marche, comprenant une petite descente sans trop de difficulté, on arrive au niveau de la mer à l'Anse Grande Ravine.
le Sentier de l'Acomat, de l'Anse Duquéry au Parc des Roches Gravées.
* Les Fleurs du Jacmel : Exploitation florale de 3 hectares où milles fleurs tropicales, aux parfums enivrants, rivalisent de couleurs et de féeries.
- La maison de la banane : Située dans la campagne verdoyante, elle vous propose une visite guidée à travers une bananeraie authentique et sa station d'emballage. Vous y trouverez également des objets artisanaux fabriqués à partir des feuilles de bananier et pourrez déguster à sa table d'hôtes tous les mets locaux à base de bananes, bien sûr !
- Le sentier de la Grande Pointe :
* Le Musée de la Graine : Situé sur le site d'une ancienne habitation, ce musée propose à la visite une exposition qui recense plus de 500 variétés de graines du monde et de Guadeloupe, quelques réalisations artisanales de son créateur ainsi qu'un jardin botanique de conservation et une petite pépinière.
- le cachot d'esclaves de l'Habitation Belmont : (Histoire) Les origines de l'habitation Belmont remonterait aux débuts de la colonisation de la Guadeloupe. Les premiers propriétaires furent des protestants originaires de Dieppe. La sucrerie emploie dans les années 1660 des engagés blancs (entre 2 et 5 devant la decennie) et des esclaves noirs. Ces derniers sont 17 en 1664, 45 en 1671, puis 77 en 1687.
L'habitation prospère et s'étend sur des parcelles de plus en plus nombreux. Vendu à 2 reprises en 1752 et 1772, la propriété restera dans la même famille Botreau-Roussel pendant 2 siècles. Les 214 esclaves que comptait désormais l'habitation avant la révolution étaient employés à la culture de la canne, mais aussi du manioc, du maïs et de la banane.
Le sucre est produit dans une sucrerie équipée de quatre chaudières; l'habitation possède aussi un magasin en bord de mer. Un cachot de 4m2 l'un des plus remarquables est encore visible sur le côté de la route qui travres l'actuelle section Roussel (dans un virage à angle droitn entre les gîtes chez Rosy et un pressing). Il s'agit d'un cachot remontant du XVIIIe siècle, qui était destiné à enfermer les esclaves punis par le maître de l'habitation.
Construit en maçonnerie, mesurant environ 4m2 et ne comporte qu'une porte pour seule ouverture. La banquette sur laquelle l'esclave enfermé pouvait s'asseoir et s'allonger est encore visible ce jour.
Liens externes : Vous pouvez vous rendre sur le site de la ville de Trois-Rivières à cette adresse : http://www.ville-troisrivieres.fr